L’achat d’un véhicule utilitaire représente un investissement conséquent pour les professionnels surtout s’il s’agit de grands modèles de fourgons aux multiples options. Afin de réduire les coûts, il convient de réaliser préalablement des simulations de prix sur les sites spécialisés. Cette démarche permet de mettre en concurrence les vendeurs et autres distributeurs afin de tirer davantage les tarifs vers le bas.
Qu’est-ce qui détermine le prix d’un véhicule utilitaire ?
Le coût d’un véhicule utilitaire dépend d’une multitude de facteurs, à commencer par le format. Forcément, les fourgonnettes seront les plus abordables parce qu’elles sont les plus petites. Leur volume de chargement oscille entre 3 à 4m3 avec des PTAC de 1,7 à 2,5 tonnes, une hauteur utile de 1,30 à 1,5 m et une longueur utile de 1,80 à 2 m. Le marché est constitué de fourgons compacts, plus grands que les fourgonnettes. Ils sont choisis par les professionnels, car ils procurent un excellent compromis entre encombrement du véhicule, capacité de chargement et agrément de conduite. Le volume utile atteint 5 m3, le PTAC va de 2,5 à 3,2 tonnes, la longueur utile atteint 3 mètres et la hauteur utile frôle les 2 mètres. Les grands fourgons disposent d’un volume de chargement de 8 à 17 m3 et ont l’avantage d’offrir un haut niveau de configurations. Forcément, ils seront les plus chers du marché. Les professionnels amenés à évoluer sur les terrains difficiles pourront miser aussi sur les pick-up qui sont parfaits pour les besoins de tractage.
La motorisation constitue un autre paramètre influant le prix d’un VUL. Les modèles 100% électriques sont les plus plébiscités du marché et sont aussi les plus onéreux étant donné qu’ils utilisent des technologies novatrices. Côté boîte de vitesse, les versions automatiques sont de plus en plus présentes sur le VUL et sont pratiques pour les longs trajets ou dans les embouteillages. Elles devront équiper les fourgons faisant alors de la livraison urbaine ou sur de longues distances. En fonction des terrains empruntés ou des conditions climatiques, il convient aussi d’opter pour des versions 4 roues motrices ou à motricité renforcée, qui seront bien évidemment plus chères à l’achat.
Le niveau d’équipement est très important dans le coût d’un véhicule. Les camionnettes disponibles actuellement sur le marché peuvent se munir d’options de confort et d’aides à la conduite comme l’ouverture mains libres de la porte latérale, la caméra de recul ou le Mirror screen. Les équipements de sécurité comme l’alerte de franchissement de ligne, le système de freinage d’urgence, la surveillance d’angles morts sont autant d’indispensables, mais qui font vite flamber le prix à l’achat.
Comment financer l’achat d’un véhicule utilitaire ?
Pour l’acquisition d’un véhicule utilitaire, plusieurs solutions de financement sont proposées aux professionnels. Une des plus courantes est représentée par le crédit auto. Ce dernier implique de payer un dépôt de garantie ou un apport initial puis de s’adonner au remboursement de mensualités. L’achat au comptant est également une option disponible, mais nécessite de payer le prix total du véhicule. L’entretien est à la charge du professionnel. Les entreprises ont aussi l’opportunité de financer la constitution de leurs flottes par le biais d’un leasing. Deux choix sont alors octroyés : la Location avec Option d’Achat (LOA) et la Location Longue Durée (LLD). La LOA repose sur le même système de prêt. Le souscripteur loue son véhicule utilitaire auprès d’un concessionnaire ou d’un organisme spécialisé et n’est pas propriétaire de l’auto. L’avantage de cette formule est qu’il est possible de racheter le VUL en fin de bail pour ne pas perdre les loyers investis. La LLD repose également sur un système de location sauf qu’il n’y a pas d’option d’achat permettant de racheter le véhicule. À la restitution, des pénalités sont facturables en cas de dégradations occasionnées ou de dépassement kilométrique. La société de location peut aussi proposer l’entretien et l’assurance dont les coûts sont inclus dans les loyers.
Fourgonnette : laquelle est la moins chère ?
Sur le marché des fourgonnettes, le Renault Express Van s’inscrit comme l’un des modèles les moins chers. Il est accessible à partir de 20 200 euros dans la version Confort Tce 100-22. Le véhicule procure un PTAC de 1871 à 2002 kg, un volume utile de 3,3 m3 et une charge utile de 652 kg.
Toujours chez Renault, le Kangoo Van reste un autre modèle très prisé des entreprises en raison de ses coûts contenus. Dès 21 900 euros, il est possible de s’offrir la version gd confort tce 100-22. Cette fourgonnette procure un volume utile de 3,3 à 3,9 m3, une charge utile de 579 à 850 kg et deux choix de motorisations diesel Blue dCi 95 ou 115 ch et un bloc essence Tce 100.
Le Peugeot Partner représente un autre leader du marché et est proposé par les concessionnaires à partir de 21 300 euros pour le format standard de 650 ou 1000 kg. Pour bénéficier de la version longue de 950 kg, un montant de 32 350 euros devra être déboursé.
Les fourgons compacts les plus abordables
Les professionnels ayant besoin de fourgons compacts peuvent se tourner vers le Citroën Jumper. L’entrée de gamme est accessible à partir de 33 900 euros. Les versions les plus haut de gamme peuvent coûter jusqu’à 70 990 euros. À part les modèles thermiques, une déclinaison 100% électrique est aussi disponible et se négocie à partir de 60 100 euros.
Apprécié pour ses qualités routières et ses performances excellentes, le Mercedes Sprinter est commercialisé à 29 440 euros jusqu’à 65 585 euros. Il affiche une capacité utile de 2695 kg ainsi qu’un volume de chargement de 17 m3 avec plusieurs longueurs disponibles. Le Sprinter est décliné en version diesel ou 100% électrique.
Que ce soit en neuf ou en occasion, les VUL sont vendus à une gamme de prix très variée. La simulation de prix constituera une occasion de connaître exactement le coût du modèle convoité et accessoirement, d’accéder aux tarifs les plus abordables sur le marché. Il existe des simulateurs en ligne qui simplifient cet exercice et qui font la démarche à la place des souscripteurs.